Pourquoi la qualité de vie au travail ?

Si ces questions ne sont pas nouvelles à l’échelle mondiale, ces dernières années ont vu émerger en France des réflexions sur le lien entre conditions de travail, santé au travail et performance des entreprises. La qualité de vie au travail est devenue le concept unificateur pour penser et agir sur tous les niveaux de l’entreprise : de la vision et des valeurs promues par la société à la qualité du bien-être des salariés, l’équité des chances professionnelles et la satisfaction du client.
Le réseau Anact-Aract a ainsi élaboré une méthodologie dédiée à la mise en œuvre d’une démarche QVT d’entreprise, organisée en quatre grandes étapes : conception, diagnostic, expérimentation, pérennisation.
Le secteur médico-social n’est évidemment pas en reste. La qualité de vie au travail alliant la qualité de service et de soin, la HAS a choisi de l’intégrer au processus de certification des structures et établissements de santé V2014.

Du diagnostic au plan

Le partenariat noué entre la HAS et l’ANACT a permis la construction d’un cadre de références partagées, fondé sur l’expérience concrète de chacun quant aux enjeux de qualité de soins. Il prend toute sa place dans le plan Santé au travail 2016-2020.

Bientraitance et bien-être

Il ne s’agit plus de chercher à mettre en lumière la souffrance au travail, ses liens avec la précarité, la pénibilité, les risques professionnels et psycho-sociaux, autant de symptômes d’une organisation en souffrance. La réflexion s’oriente vers ce que nous pourrions appeler la bientraitance institutionnelle. Elle favorise alors la concertation et le dialogue social, l’optimisation de la qualité des communications et des services, des conditions de travail également, certes, mais par l’épanouissement du bien-être individuel et collectif.
Définir le bien-être, c’est envisager des stratégies de management à taille humaine : allier la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) et s’appuyer sur les ressources individuelles et collectives, avec une organisation du travail ergonomique et efficiente.
Sans oublier qu’une stratégie globale de QVT se conçoit pour une entreprise donnée et reflète ses valeurs. D’où la concertation nécessaire avec tous ses acteurs, direction comme salariés.

ÉLABORER UNE STRATÉGIE QVT

L’accompagnement d’INTERSTICE à la qualité de vie au travail propose :

3 axes d’analyse :

  • Le contexte sociétal et social en fonction du secteur
  • Les leviers de l’engagement des gens au travail et la santé au travail
  • Les principes de la co-construction d’un plan d’action : individuelle et organisationnelle

2 axes d’actions QVT:

  • Audit QVT et propositions : analyse des forces et des potentiels de la structure, par service.
  • Formations-Actions : harmonisations des connaissances en QVT, mise en place d’actions et outils de veille QVT ; formations des représentants QVT.

L'APPROCHE INTERSTICE

ÉTAPE 1 : L’état des lieux de la situation nécessitant notre accompagnement

 Objectif :

Appui à la définition du projet et accompagnement à sa mise en œuvre. Diagnostic et préconisations d’actions.

Méthodologie :

  1. État des lieux et analyse de la demande
  2. Entretiens à visée diagnostique et préconisation d’actions : rencontre des personnes concernées (salariés, encadrement, acteurs de prévention…)
  3. Rédaction des préconisations d’actions et réunion de synthèse

ÉTAPE 2 : Ingénierie de l’action

Mise en œuvre et coordination de l’action

  1. Recrutement des intervenants INTERSTICE.
  2. Définition de la méthodologie de l’action, du calendrier et de la transmission des synthèses.
  3. Recherche et mise en relation avec des intervenants extérieurs en fonction des besoins (experts, interprètes, consultants, professionnels paramédicaux, ergonome, etc.)
  4. Mise en place de réunions, rédaction des synthèses et bilans
  5. Coordination des étapes de l’action avec les acteurs
  6. Evaluation des actions et proposition d’éventuelles remédiations

ÉTAPE 3 : Bilan

Bilan de l’action, avec les principaux commanditaires

  1. Évaluation de l’analyse et des pistes de remédiations
  2. Communication auprès des commanditaires et des acteurs
  3. Suivi à 6 mois